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Alain Bonnefoit est né à Paris en 1937
En 1953
il entre à l'Ecole des Arts Appliqués, puis à l'Ecole des Beaux Arts de Paris.
En 1959-1960,
il s'inscrit à l'Ecole des Beaux Arts de Bruxelles en sections "gravures et sculptures".
En 1962
de retour à Paris, il se consacre à la sculpture et est élève de VOLTI avec lequel s'établit une chaleureuse collaboration - début de l'amitié fidèle.
En 1963
Alain Bonnefoit découvre la Toscane, province douce et merveilleuse dont la séduction lui inspire ses premiers paysages.
Cependant, il ne poursuit pas dans cette voie puisque, dés 1964, il aborde une nouvelle forme d'expression qui deviendra réellement la sienne, le nu féminin.
En 1969
première grande exposition à Paris, Avenue Matignon, chez Jean Minet.
Parallèlement, Alain Bonnefoit se passionne pour la lithographie. Aujourd'hui encore, il continue de réaliser lui-même toutes ses lithographies, dessinant sur la pierre ou plaque de zinc et assistant à toutes les opérations, du premier essai au dernier tirage.
En 1975
son premier voyage au Japon le marque profondément.
Alain Bonnefoit découvre et approfondit la technique japonaise du "SUMIE", dont on peut dire aujourd'hui qu'il en est devenu "UN MAITRE". Ses rencontres successives avec de très grands artistes nippons, leurs univers tout imprégnés de la pensée Zen, ont mûri l'homme et l'oeuvre.
Depuis, il se rend tous les ans au Japon pour se perfectionner dans la maîtrise du Sumie.
En 1991
L'Hôtel de la Monnaie de Paris, organise en son honneur une présentation prestigieuse de 200 oeuvres: panorama de lithographies, aquarelles, Sumie, huiles, sculptures. A cette occasion, l'Hôtel de la Monnaie a édité une médaille et un bronze signés A. Bonnefoit.
BIBLIOPHILIE
Alain Bonnefoit a signé quelques-uns des plus beaux livres de notre époque:
« La Bohème et mon cœur » de Francis Carco (Ed. de Tartas)
« Lysistrata » d'Aristophane, (Ed. de l'Odéon)
"Manon Lescaut" de l'Abbé Prévost (Ed. Imprimerie Nationale)
"Marilou" poèmes inédits de Serge Gainsbourg, (Ed. St Louis)
"Candide" de Voltaire (Ed. Anavoizar)
"Les vraies richesses" de Jean Giono (Ed. de Tartas)
"Le jardin des caresses" de Toussain (Ed. de Tartas)
"Femmes" chansons de Pierre Perret (Ed. Latour)
"Venus Callipyge" chansons de G. Brassens (Ed. Latour)
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